Un projet éducatif axé sur les arts et la culture
L’école du Rocher a été érigée en 1965 sur un terrain de 10 402 mètres carrés acquis par la commission scolaire de la Fabrique de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur. C’était, dès le départ, une très belle école, agrémentée de pierre, un rappel du roc dont est constituée une bonne partie du terrain !
Dès son ouverture en 1965, l’école comptait cinq classes et une salle communautaire. Dans ses dimensions originales, elle couvrait 904 mètres carrés. Bien qu’elle ait alors la forme d’un rectangle simple, on disait l’école très attrayante, avec ses murs de pierre. Et il ne fallait pas courir loin pour trouver de la pierre sur ce terrain ! En fait, de la pierre, il y en avait tellement qu’il a fallu consacrer temps, énergie et budget à l’excavation dans le roc.
En 1982, l’école a été agrandie de chaque côté du bâtiment existant, de sorte que le premier édifice a été en quelque sorte emboîté dans la nouvelle construction de 1 956 mètres carrés.
Ces travaux d’agrandissement réalisés à partir des plans de l’architecte Ludger Caron ont permis l’aménagement d’un gymnase, de classes supplémentaires, d’une bibliothèque et de locaux spécialisés. L’architecture de ce bâtiment plus récent comprend des saillies et une belle fenestration. Les anciens murs extérieurs en pierre ont également été conservés et intégrés à l’intérieur du nouvel édifice, lui donnant un cachet chaleureux.
Aujourd’hui, le pavillon du Rocher accueille environ 313 élèves, du préscolaire à la 6e année. Au fil des années, l’école a développé un créneau particulier : les arts et la culture. Les activités culturelles sont intégrées à la grille des matières et permettent à tous les élèves de bénéficier d’un enrichissement en art. Chaque année, le Comité culturel choisit, avec l’équipe-école, un thème à développer autour duquel s’articuleront les activités. Soulignons le partenariat avec l’Orchestre symphonique de l’Estuaire dans le cadre de la persévérance scolaire depuis octobre 2012.
Au cours des dernières années, une attention particulière a été accordée aux artistes québécois, particulièrement les peintres et les auteurs-compositeurs. Douze lieux à l’intérieur de l’école ont été identifiés aux noms d’artistes tels que Jean-Paul Lemieux, Claude Le Sauteur, Félix Leclerc et Gilles Vigneault. Par ailleurs, les projets culturels sont également répartis tout au long de l’année et s’intègrent autour du thème de l’année par le biais des compétences disciplinaires, grâce à l’engagement de qualité du personnel enseignant. Les élèves apprennent à mieux connaître les artistes, les œuvres et à développer leur jugement critique.
Des événements deviennent également prétextes à l’acquisition de connaissances culturelles. Par exemple, un projet peut comprendre plusieurs activités, dont des ateliers de création, de contes interactifs, la visite de ressources extérieures. À l’Halloween, les jeunes peuvent être invités à faire une recherche sur les origines de la fête et à travailler à la création des costumes. Tout au long de l’année, les élèves participent à des événements culturels qui animent le milieu, par exemple, le Carrousel international du film de Rimouski, des spectacles ou des pièces de théâtre, des visites au Salon du Livre.
Le travail des élèves est mis en valeur lors d’expositions ouvertes au public et aux parents. Des concerts sont présentés par les jeunes et leur enseignant en musique.
Le personnel de l’école peut aussi compter sur le support et la participation des parents, entre autres, dans le cadre de l’organisation d’activités de financement et d’activités pour les enfants. Le Conseil d’établissement et l’Organisme de participation des parents sont aussi très présents dans la vie de l’école.
Finalement, la direction tient à souligner le dynamisme du service de garde impliqué dans les projets culturels de l’école.